Vous avez partagé votre carrière entre la France et la Principauté de Monaco ? Vous êtes frontalier, ancien expatrié ou vous avez simplement eu des opportunités professionnelles des deux côtés de la frontière ? Bienvenue dans ce qui est, sans conteste, l'un des casse-têtes administratifs les plus complexes : la liquidation de la retraite franco-monégasque.

Deux pays souverains, quatre systèmes de retraite majeurs (CNAV, Agirc-Arrco, C.A.R., CMRC...), des âges de départ différents et, pour lier le tout, une convention bilatérale spécifique qui prime sur tout le reste. Une erreur de calcul, un oubli de régime ou une mauvaise interprétation de la convention peut vous coûter des dizaines de milliers d'euros sur l'ensemble de votre retraite.

Cet article pilier est votre guide de référence. Nous allons décortiquer, étape par étape, le fonctionnement de cette "double retraite", les pièges à éviter et les stratégies pour optimiser votre future pension. Car oui, il est possible de s'y retrouver, à condition de savoir exactement où regarder.

Sommaire

Votre dossier France-Monaco vous dépasse ?

Ne laissez pas l'administration décider de votre avenir. Je m'occupe de l'audit complet et de la liquidation "clé en main" de vos droits.

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Les Acteurs de Votre Retraite: Qui Fait Quoi ?

Avant de plonger dans la mécanique, posons le décor. Votre carrière "poly-pensionnée" vous a fait cotiser auprès de plusieurs caisses. Il est vital de toutes les identifier.

Côté France : Un Système à Deux Niveaux

Pour la plupart des salariés du secteur privé en France, la retraite se compose de deux étages :

  • La Retraite de Base (Régime Général) : Gérée par la CNAV (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse), ou la CARSAT en région. Elle fonctionne par trimestres et son montant est calculé sur la base de vos 25 meilleures années (le Salaire Annuel Moyen, ou SAM).
  • La Retraite Complémentaire (Régime Unifié) : Gérée par l'Agirc-Arrco. Elle fonctionne par points.

Si vous avez été travailleur indépendant (artisan, commerçant), vous avez cotisé à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants, ex-RSI).

Côté Monaco : Une Réforme Majeure (CAR + CMRC)

ATTENTION : Changement majeur depuis le 1er janvier 2024. Le système monégasque, auparavant unifié, a été réformé pour se rapprocher de la structure française. Il est désormais scindé en deux étages pour les salariés :

  • La Retraite de Base (Régime de base) : Gérée par la C.A.R. (Caisse Autonome des Retraites). Elle fonctionne par points (les points C.A.R.).
  • La Retraite Complémentaire (Régime complémentaire) : Gérée par la nouvelle CMRC (Caisse Monégasque de Retraite Complémentaire). Elle fonctionne également par points (les points CMRC) et s'apparente à l'Agirc-Arrco française.

Que deviennent vos anciens points C.A.R. ?

Si vous avez travaillé à Monaco avant 2024, vos anciens points de retraite "CAR" (qui couvraient la base et la complémentaire) n'ont pas disparu. Ils ont été automatiquement convertis et répartis entre ces deux nouveaux régimes (points C.A.R. de base et points CMRC complémentaires) pour garantir l'équivalence de vos droits.

Pour les travailleurs indépendants, la C.A.R.T.I. (Caisse Autonome de Retraite des Travailleurs Indépendants) reste l'interlocuteur pour la base et la complémentaire.

Tableau Comparatif des Régimes (Salariés post-2024)

Voici le nouveau paysage de vos interlocuteurs retraite :

Juridiction Retraite de Base Retraite Complémentaire Mécanisme Principal
FRANCE CNAV (CARSAT) Agirc-Arrco Trimestres (Base) + Points (Compl.)
MONACO C.A.R. (Caisse Autonome des Retraites) CMRC (Caisse Monégasque de Retraite Compl.) Points (Base) + Points (Compl.)

La Clé de Voûte : La Convention de Sécurité Sociale Franco-Monégasque

C'est le point le plus important de cet article. Votre retraite n'est PAS régie par les règlements de l'Union Européenne (Monaco n'en fait pas partie), mais par une convention bilatérale de sécurité sociale signée entre la France et la Principauté.

Cette convention est la loi suprême qui dicte comment les caisses des deux pays doivent collaborer. Elle repose sur deux principes fondamentaux que vous devez absolument maîtriser : la totalisation et la liquidation pro-rata.

Le Point de Vigilance Absolu

Oubliez ce que vous savez sur la retraite en Europe (coordination UE). La convention France-Monaco est un accord spécifique, avec ses propres règles. C'est elle, et uniquement elle, qui détermine comment vos droits sont calculés.

Le Mécanisme Clé : Totalisation (pour le Taux) vs. Pro-Rata (pour le Paiement)

C'est ici que 90% des gens se perdent. Ne vous inquiétez pas, nous allons y aller étape par étape. Ces deux concepts sont la base de votre futur calcul de pension.

Étape 1 : La "Totalisation" – Obtenir votre Taux Plein

Le "taux plein" (généralement 50% en France) est le sésame pour une retraite sans pénalité (sans "décote"). Pour l'obtenir, la France exige un certain nombre de trimestres (par exemple, 170 trimestres pour une personne née en 1963).

Le problème : Si vous avez travaillé 100 trimestres en France et 70 à Monaco, la CNAV française, en vous regardant seule, ne voit que 100 trimestres. Elle devrait donc vous appliquer une décote massive.

La solution (la convention) : Le principe de totalisation oblige les deux pays à *additionner* les périodes d'assurance validées dans les deux États pour déterminer votre "durée d'assurance totale".

Exemple Concret (prenons "Jean", né en 1963) :

  • Carrière de Jean : 100 trimestres validés en France (CNAV).
  • Carrière de Jean : 70 trimestres validés à Monaco (C.A.R.).
  • Besoin pour le taux plein (sa génération) : 170 trimestres.

Grâce à la convention, la CNAV française fera le calcul suivant : 100 (FR) + 70 (MC) = 170 trimestres. Jean a donc le nombre de trimestres requis. La CNAV lui accordera le taux plein de 50%. La caisse monégasque (C.A.R.) fera exactement le même calcul de son côté et lui accordera aussi son meilleur taux.

Règle d’Or n°1 : La Totalisation

Les trimestres acquis en France et à Monaco sont additionnés pour déterminer votre droit au taux plein. Cela vous évite la décote. Mais attention : cela ne veut pas dire que la France va vous payer pour vos trimestres monégasques !

Étape 2 : La "Liquidation Pro-Rata" – Chacun Paie Sa Part

C'est la deuxième étape, et elle est cruciale. Maintenant que Jean a son "taux plein", combien chaque pays va-t-il payer ?

La convention est claire : chaque État paie proportionnellement à la durée d'assurance accomplie sous sa législation. C'est le principe du "pro-rata temporis".

Calcul de la Pension de Base Française (CNAV)

La CNAV va effectuer un double calcul complexe :

  1. La "Pension Théorique" (ou Globale) : La caisse calcule d'abord le montant de votre retraite comme si vous aviez effectué toute votre carrière (les 170 trimestres) en France, en se basant sur votre Salaire Annuel Moyen français.
  2. La "Pension Proratisée" (Celle que vous toucherez) : La CNAV applique ensuite un coefficient de proratisation.
Calcul Explication Montant Exemple
Pension Théorique Montant si 170 trimestres avaient été faits en France. 1 500 € / mois
Coefficient de Proratisation (Trimestres France / Trimestres Totaux) -> (100 / 170) 0.5882
Pension Réelle (Proratisée) Pension Théorique x Coefficient -> (1500 € x 0.5882) 882 € / mois

La France paiera donc à Jean une pension de base de 882 € par mois.

Calcul de la Pension de Base Monégasque (C.A.R.)

Le système monégasque fonctionnant par points, le calcul est un peu différent mais le principe est le même.

  1. La C.A.R. vérifie d'abord que vous avez bien vos 170 trimestres (France + Monaco) pour vous accorder le taux plein. C'est le cas pour Jean.
  2. Elle va ensuite simplement calculer le montant de votre pension en fonction des seuls points C.A.R. (base) que vous avez acquis à Monaco.
  3. Formule : (Nombre de points C.A.R. acquis) x (Valeur du point C.A.R.)

La C.A.R. de Monaco versera donc à Jean une pension de base. Jean recevra donc deux virements de base : un de 882€ (CNAV) et un autre de la C.A.R.

Clarification Post-Réforme 2024 (CAR/CMRC)

Il est important de noter que la mécanique complexe de "Totalisation / Pro-Rata" que nous venons de décrire concerne principalement la coordination de vos retraites de base (c'est-à-dire entre la CNAV française et la C.A.R. monégasque).

Pour les retraites complémentaires (Agirc-Arrco et CMRC), le calcul est plus direct : chaque caisse (française et monégasque) calcule votre pension en fonction du nombre de points que vous avez acquis strictement chez elle (Nombre de points x Valeur du point). Il n'y a pas de calcul "pro-rata" sur les complémentaires, mais l'obtention du taux plein (via la totalisation) reste essentielle pour éviter une décote sur l'Agirc-Arrco.

Le calcul "pro-rata" est une usine à gaz.

Une seule erreur dans la "pension théorique" ou le décompte des trimestres et c'est toute votre retraite qui est faussée. Ne prenez pas ce risque.

Je fais vérifier mes calculs

Le Piège des Âges de Départ (France vs Monaco)

C'est le point de friction majeur pour tous les frontaliers et binationaux. Les deux pays n'ont pas la même philosophie d'âge de départ.

Les Âges de Départ : Le Comparatif

  • En France : L'âge légal est progressivement relevé pour atteindre 64 ans (pour les générations nées à partir de 1968).
  • À Monaco (Âge Légal) : L'âge de référence pour la C.A.R. et la CMRC est fixé à 65 ans.
  • À Monaco (Anticipé) : Une retraite anticipée est possible sous conditions dès 60 ans.
  • À Monaco (Anticipé Spécifique) : Pour les femmes mères de 3 enfants, l'âge anticipé est abaissé à 55 ans.

Piège n°1 : Le "Trou de Trésorerie" (Départ à 64 ans)

C'est le scénario le plus courant. Prenons "Marie", née en 1968. Son âge légal en France est de 64 ans. Son âge légal à Monaco est de 65 ans. Elle a tous ses trimestres.

Marie décide de partir dès son âge légal français, à 64 ans.

Ce qui se passe :

  1. Elle demande sa retraite en France. La CNAV et l'Agirc-Arrco calculent ses droits (en faisant la totalisation avec Monaco) et commencent à lui verser sa pension française.
  2. La caisse française transmet la demande à la C.A.R. et à la CMRC de Monaco.
  3. Les caisses monégasques répondent : "Merci pour ce dossier. Marie n'ayant pas 65 ans, sa demande est mise en attente. Nous commencerons à la payer le 1er jour du mois suivant son 65ème anniversaire."

Résultat : Marie se retrouve pendant un an (de 64 à 65 ans) avec uniquement sa pension française. Sa pension monégasque, qu'elle attendait pour compléter ses revenus, n'arrivera que bien plus tard.

Piège n°2 : Retraite Anticipée Monégasque et Plafond de Revenus

Maintenant, imaginons que Marie (ou "Jean") décide de prendre sa retraite monégasque à 60 ans. C'est possible. Mais il y a une contrainte majeure que peu de gens connaissent.

La règle est stricte : Si vous liquidez votre retraite monégasque de manière anticipée (à 60 ou 55 ans) et que vous continuez à avoir une activité professionnelle (en France ou à Monaco), vous êtes soumis au plafond de revenus monégasque.

Si vos revenus d'activité dépassent ce plafond, le versement de vos pensions monégasques (C.A.R. et CMRC) est suspendu. Cette contrainte s'applique jusqu'à ce que vous atteigniez l'âge légal de 65 ans.

LES DEUX PIÈGES DE L’ÂGE À SIMULER

1. Partir à 64 ans (France) : Vous créez un "trou de trésorerie" d'un an, car Monaco ne paie qu'à 65 ans.

2. Partir à 60/55 ans (Monaco) : Vous ne pouvez presque plus travailler (en France ou à Monaco) à cause du plafond de revenus, sous peine de voir votre pension monégasque suspendue jusqu'à vos 65 ans.

Un audit est vital pour simuler ces scénarios et choisir la VRAIE bonne date de départ.

Au-delà du Salarié Classique : Gérer les Carrières Complexes

Jusqu'ici, nous avons vu le cas "simple" d'un salarié. Mais de nombreux parcours sont plus atypiques. C'est là que l'expertise fait toute la différence.

Le Cas des Travailleurs Indépendants (Artisans, Commerçants)

Vous avez été artisan-taxi en France et avez géré une boutique à Monaco ? La logique reste la même, mais les acteurs changent :

  • France : Vous avez cotisé à la SSI (ex-RSI) pour la base et la complémentaire (RCI).
  • Monaco : Vous avez cotisé à la C.A.R.T.I.

La convention bilatérale s'applique de la même manière. La SSI (Régime Général) va "totaliser" les périodes avec la C.A.R.T.I. pour déterminer votre taux plein, puis appliquera un calcul pro-rata. La complexité réside dans le fait que le calcul de la retraite des indépendants français est déjà, en soi, très complexe (points RCI, trimestres de base...). L'articuler avec un autre régime indépendant étranger demande une expertise pointue.

Le Piège des Régimes Spéciaux (Ex: Sportifs Professionnels)

C'est un excellent exemple de dossier à très haute complexité. Prenons le cas d'un footballeur professionnel ayant joué à l'AS Monaco et à l'Olympique de Marseille.

  • À Marseille (France) : Il a cotisé à la CNAV (base) et à un régime complémentaire très spécial : celui géré par l'UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels).
  • À Monaco : Il a cotisé comme un salarié "normal" à la C.A.R. et à la CMRC.

Comment articuler un régime spécial français (UNFP) avec les régimes monégasques ? La convention s'applique-t-elle à l'UNFP ? Comment la "totalisation" fonctionne-t-elle ? C'est le genre de dossier où l'intervention d'un expert n'est pas une option, c'est une nécessité absolue pour ne pas perdre la moitié de ses droits.

Optimisation : Rachat de Trimestres (France vs Monaco)

Il vous manque des trimestres pour atteindre le taux plein ? Le rachat est une option, mais il est particulièrement complexe dans un contexte franco-monégasque.

Racheter en France (Rachat "Fillon")

  • Avantage : Les trimestres rachetés en France (que ce soit pour le taux seul ou le taux et la durée) sont pris en compte par Monaco dans le calcul de la "totalisation". Cela peut vous permettre de débloquer votre taux plein dans les deux pays.
  • Inconvénient : Le coût est élevé, et le rachat ne sert qu'à améliorer la pension... française (CNAV). Il n'augmente pas vos pensions monégasques (qui sont basées sur vos points).

Racheter à Monaco

  • Le "Rachat de points" : Il est possible sous certaines conditions de racheter des points à la C.A.R. ou à la CMRC.
  • Avantage : Augmente directement le montant de votre pension monégasque.
  • Inconvénient : C'est très cher, et ces périodes rachetées ne sont pas toujours reconnues par la France comme des "trimestres validés" pour la totalisation.

La décision d'un rachat doit faire l'objet d'une simulation de rentabilité très précise : combien je paie aujourd'hui vs combien je gagne en plus par mois, et en combien d'années mon investissement est-il remboursé ?

La Liquidation : Le Parcours du Combattant Administratif

En théorie, la procédure est simple. La convention prévoit un "guichet unique" : vous déposez votre demande de retraite unique dans votre pays de résidence.

  • Si vous résidez en France : Vous devez déposer votre demande auprès de votre CNAV (via le portail de l'Assurance Retraite). C'est la CNAV qui est censée contacter la C.A.R. et la CMRC à Monaco.
  • Si vous résidez à Monaco : Vous déposez votre demande à la C.A.R., qui contactera la CNAV et l'Agirc-Arrco en France.

La Réaltié du Terrain (Ce que je gère pour vous)

En pratique, c'est souvent là que les problèmes commencent. Les caisses ne communiquent pas efficacement. Les formulaires de liaison se perdent. La C.A.R. attend un document de la CNAV qui n'arrive jamais. La CNAV ne comprend pas le relevé de carrière monégasque... Bref, votre dossier est bloqué.

Avec la création de la CMRC, vous avez désormais quatre caisses à coordonner (CNAV, Agirc-Arrco, CAR, CMRC) au lieu de trois. Le risque d'erreur administrative et de retard a augmenté.

C'est la raison d'être d'une prestation "clé en main" : non seulement faire les calculs, mais aussi piloter cette phase administrative. Relancer les caisses, fournir le bon document au bon interlocuteur, anticiper les blocages. Pour un expatrié ou un futur retraité qui veut la tranquillité d'esprit, c'est une valeur ajoutée essentielle.

Le Coût de l’Oubli

N'oubliez jamais que les caisses de retraite ne travaillent pas pour vous. Elles liquident vos droits sur la base de ce que vous leur déclarez. Si vous oubliez de mentionner votre carrière à Monaco (ou inversement), elles ne le devineront pas. Vous devez être pro-actif et fournir un dossier complet, avec les relevés des deux pays.

Conclusion : Les 5 Pièges à Éviter Absolument

Vous l'aurez compris, la retraite France-Monaco est un labyrinthe. Sa complexité ne réside pas seulement dans l'addition de quatre systèmes, mais dans les règles d'interaction (la convention) qui créent des effets de bord complexes.

Voici les 5 pièges majeurs que je rencontre tous les jours :

1. Oublier la convention : Penser que les règles européennes s'appliquent (FAUX).
2. Confondre Totalisation et Paiement : Croire que la France va payer pour les trimestres monégasques (FAUX).
3. Ignorer le décalage d'âge : Partir à 64 ans en pensant toucher 100% de ses droits, et subir un "trou de trésorerie" d'un an.
4. Négliger les carrières complexes : Avoir un passé d'indépendant (SSI/CARTI) ou de régime spécial (UNFP) et penser que le calcul "standard" s'applique.
5. Sous-estimer l'administratif : Penser que le "guichet unique" (gérant 4 caisses !) est un long fleuve tranquille (C'est souvent le contraire).

Une seule erreur sur l'un de ces points peut entraîner une perte de revenus de plusieurs centaines d'euros par mois. Définitivement.

Faire appel à un expert, ce n'est pas une dépense. C'est un investissement pour garantir deux choses :

  • La Fiabilité : Avoir la certitude que vos calculs sont justes, que chaque trimestre et chaque point (CNAV, Agirc-Arrco, C.A.R. et CMRC) a été compté.
  • La Tranquillité d'Esprit : Confier la totalité du processus (de l'audit à la liquidation) à un professionnel qui gérera les complexités administratives pour vous, afin que vous touchiez votre pension "le jour J", sans stress.

Foire aux Questions (FAQ)

Les réponses rapides aux questions les plus fréquentes sur la retraite France-Monaco.

Quel est l’âge de la retraite à Monaco ?

R : L'âge légal de la retraite à Monaco est de 65 ans. Il existe cependant des départs anticipés :

  • Dès 60 ans (sous conditions).
  • Dès 55 ans (pour les femmes mères de 3 enfants, sous conditions).

Attention : Prendre sa retraite monégasque de manière anticipée (à 60 ou 55 ans) tout en continuant à travailler vous soumet à un plafond de revenus monégasque. Si vous le dépassez, votre pension est suspendue jusqu'à vos 65 ans.

Les trimestres français comptent-ils à Monaco ?

R : Oui, pour le taux, mais pas pour le paiement. C'est le principe de la "totalisation" : les caisses additionnent vos trimestres français et monégasques pour déterminer si vous avez le "taux plein" (et donc pas de décote). Ensuite, chaque pays paie sa part au "pro-rata" (la France paie pour les trimestres français, Monaco pour les monégasques).

Qu’est-ce que la CMRC ?

R : La CMRC (Caisse Monégasque de Retraite Complémentaire) est la nouvelle caisse de retraite complémentaire à Monaco, créée le 1er janvier 2024. Elle fonctionne par points, sur le même principe que l'Agirc-Arrco en France. Vos anciens points C.A.R. ont été automatiquement scindés entre la C.A.R. (base) et la CMRC (complémentaire).

Dois-je faire deux demandes de retraite (France et Monaco) ?

R : En théorie, non. Vous déposez une demande unique dans votre pays de résidence (le "guichet unique"). Si vous vivez en France, la CNAV transmet la demande à la C.A.R. et à la CMRC. En pratique, ce suivi est complexe et source de nombreux retards. C'est pourquoi un accompagnement "clé en main" est fortement recommandé pour coordonner les 4 caisses.

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